Archives expositions personnelles France
Archives expositions personnelles (R)
Extraits du livret de l'exposition
Montagne d'incertitude, 2007-2010
Les plis et les creux de ces "montagnes" sont formés dans une simple bâche enduite de résine. Le cheminement des silhouettes a été programmé à partir du mixage des images d'un alpiniste évoluant sur un mur d'escalade. Comme dans la vie, chaque silhouette suit un parcours unique jusqu'à sa disparition.
Samuel Rousseau, Montagne d'incertitude, 2007-2010. Installation à la Fondation Salomon, 2010
Douceurs marocaines, 2006. Galerie
Les douceurs marocaines, ce sont les barrettes de haschich que Samuel Rousseau a sculptées en forme de maisons puis intégrées dans le paysage de l'Atlas marocain pour les photographier dans l'esprit d'une carte postale. Les cadres entourant les photographies ont été réalisées par un artisan du souk de Marrakech dans des pneus de vélo usés. Une dénonciation subtile et décalée des enjeux politiques et économiques du trafic de drogue dans le Rif marocain, l'une des principales régions de production du haschisch revendu en Europe.
Hommage à mon neurone, 2001. Galerie
En approchant l'oeil du conduit auditif de l'oreille (moulage de celle de l'artiste), le spectateur peut apercevoir un neurone qui s'agite au fond d'une boîte crânienne. Fraîchement diplômé, Samuel Rousseau se moquait avec cette pièce du sentiment de supériorité intellectuelle du milieu de l'art contemporain.
Sans titre (dessin), 2001. Galerie
Invité à écrire un texte sur les rapports de l'art à l'architecture pour le catalogue d'une exposition collective à laquelle il participait, l'artiste a pris sa plus belle plume pour rédiger cette réponse sous forme d'hiéroglyphes récapitulant les différentes formes d'habitation existant dans le monde.
Constellation de baisers, 2008. Tour
En bouquet final de l'exposition, Samuel Rousseau a investi la tour d'une installation en "quatre dimensions" qui associe image et son, et enveloppe et absorbe le corps du visiteur dans un cocon festif et sensuel de baisers. Suspendu au centre de la salle, un cube recouvert de facettes de miroir diffracte dans tout l'espace les images projetées par quatre vidéoprojecteurs tandis que des enceintes diffusent le son des baisers.
Samuel Rousseau, exposition monographique
Fondation Salomon, Alex. 10.07- 07.11.2010
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés