Archives expositions personnelles France
Archives expositions personnelles (H-I)
Communiqué de presse
Le Frac Bretagne présente à Rennes du 18 décembre au 28 février la première exposition monographie d’envergure consacrée à Peter Hutchinson, dont le commissariat est assuré par Gilles A. Tiberghien.
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Gilles Aillaud
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Marika Prévosto
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sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective parrainée par la Fondation d’Entreprise Michelin est la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées seront exposés au FRAC Auvergne.
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Exposition du 18 décembre 2015 au 28 février 2016. Fonds régional d'art contemporain Bretagne, 19 avenue André Mussat - 35000 Rennes. Tél.: +33 (0)2 99 37 37 93. Ouvert du mardi au dimanche, de 12h à 19h.
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2015. Tous droits réservés
Né en 1930 en Angleterre, Peter Hutchinson est une figure historique du monde de l’art, l’un des représentants majeurs du Land art (ou Earth Art) à la fin des années 1960. Sa démarche se caractérise par un intérêt très singulier pour le vivant et par des préoccupations écologiques qui le font considérer aujourd’hui comme un précurseur. Botaniste de formation et destiné à des études d’agriculture, Hutchinson entre assez tardivement dans le monde de l’art où il se lie d’amitié avec Robert Smithson, Nancy Holt, Sol LeWitt, Vito Acconci, Dennis Oppenheim. Discret, voire marginal, il participe cependant à des expositions d’importance comme Ocean Project au MoMA avec Dennis Oppenheim, ou Ecological Art art dans la galerie de John Gibson à New York. A partir de 1973, Hutchinson est souvent identifié au Narrative Art, lancé par John Gibson, un courant dont le représentant le plus connu en France est Jean Le Gac. En même temps il poursuit une activité de « sculpteur », créant des objets tridimensionnels qui évoquent des paysages ou la science-fiction, un genre dont il fut, avec Robert Smithson, amateur, et qui demeure pour lui une réelle source d’inspiration.
Son intérêt pour la botanique et l’organique est constant depuis ses expérimentations sous-marines ou ses décompositions et moisissures, dont le travail sur le Volcan Paricutin en 1971 est l’épisode le plus connu, jusqu’à ses nombreux collages qui s’inspirent souvent d’images prises dans son jardin de Provincetown. Il mène en effet un travail original sur le paysage dans des sites avant lui absents de la pratique artistique, comme les fonds sous-marins et les volcans. Son œuvre constitue un véritable écosystème témoignant d’un véritable souci du monde qui préfigure sans nul doute les urgences écologiques actuelles. L’exposition, qui débute par l’évocation du jardin de l’artiste reproduit à l’échelle 1/1 sur les murs de la première galerie, aborde l’ensemble de ces aspects. Pour accompagner cet événement un livre est publié sous la direction de Gilles A. Tiberghien par les éditions Gilles Fage. Il comprendra quelques inédits de l’artiste, des textes de Camille Paulhan, Alexandre Quoi, un long entretien avec Gilles A. Tiberghien, complétant ainsi le portrait d’un artiste dont la première œuvre fut, et reste en un sens, un jardin.
Peter Hutchinson, Looking from my Garden to Giverny and on to the French Alps, 1991. Collection Frac Limousin. Photo: Arnaud Fabre © Peter A. Hutchinson
18.12.2015 - 28.02.2016