L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
La technosphère est la partie de l'environnement fabriquée ou modifiée par l'homme pour être utilisée dans les activités et les habitats humains. Outre la fabrication industrielle, l’extraction minière, la pollution, la déforestation, la guerre, le nucléaire, il s’agit également des systèmes informatiques tels Internet, les satellites dans l’espace, le développement urbain, les systèmes de transport…
L’artiste berlinois Hendrik Czakainski s’en inspire largement dans ses œuvres en trois dimensions, où ordre et chaos dialoguent avec une habileté efficace. Pour qualifier la nature des oeuvres de sa nouvelle exposition à la galerie Wallworks, son titre indiquant que tout en elles semble aux antipodes de la nature, l’artiste évoque l’odeur de la pluie sur les surfaces de la technosphère. Aux premiers rayons de soleil qui suivent l’averse, l’odeur de la pluie sur l’asphalte n’est en effet pas la même que sur le toit-
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Dans son atelier berlinois, Hendrik Czakainski construit son oeuvre associant environnements urbains et paysages, la question de la nature n’étant jamais très loin. À première vue abstraites, ses compositions colorées s’avèrent charpentées d’une multitude de constructions qui s’y interpénètrent. Il ne s’agit pas là de villes réelles mais d’architectures imaginaires, des vestiges du futur où la présence humaine est matérialisée par les lignes et les formes de tracés urbains comme vus du ciel. Semblant parfois habitées, ailleurs en partie dévastées, ses sculptures murales renvoient tout à la fois aux notions de globalisation et d’industrialisation, d’environnement et de changement climatique.
« Toutes mes oeuvres sont des compositions abstraites fortement inspirées par la réalité. Elles traitent du choc qu’imposent la globalisation, l’industrialisation et les changements démographiques, qui induit les questions humanitaires et les catastrophes naturelles. Je m’intéresse aux tsunamis, aux inondations et aux tremblements de terre comme aux cataclysmes provoqués par l’homme. Ma recherche esthétique se situe entre la dévastation, la destruction et la beauté, la simplicité des lignes et des surfaces qui composent mes structures. J’oscille sans cesse entre ordre et chaos, norme et déviation, le concret et l’abstrait. » – Hendrik Czakainski, 2017
Initialement peintre, Hendrik Czakainski conçoit depuis près de 10 ans des architectures imaginaires qu’il représente en sculptures murales. Après avoir enseigné l’architecture à l’école technique Beuth de Berlin, il se consacre désormais entièrement à la création artistique. Concernant l’architecture, il confie être particulièrement inspiré par celles rencontrées lors de ses voyages dans les grandes villes d’Asie du Sud-
Comme s’il revenait à ses premières amours de peintre, il s’intéresse aujourd’hui davantage à la couleur qu’il emploie plus volontiers. Sa pratique de création a également évolué, puisqu’il ne conçoit plus ses constructions directement sur le support mais en amont : il les dispose ensuite dans l’oeuvre et s’en sert comme autant d’éléments distincts, à la manière des pixels d’une image ou des pigments d’une couleur. Cette liberté lui offre une plus grande rigueur dans chaque composition et le loisir de donner forme à ses constructions tant par la disposition des éléments architecturaux prédéfinis dans leur couleur, que par les ombres portées qu’il intègre au pinceau ou la peinture qu’il applique au pistolet.
Exposition du 17 février au 22 avril 2023. Galerie Wallworks, 4 rue Martel -
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -