L’art qui dialogue avec l’environnement
Communiqué de presse
Dans le cadre d’une exposition intitulée De la nature, le musée de Grenoble invite durant cinq mois quatre plasticiens européens de renommée internationale pour lesquels la question du rapport de l’humain à la nature a toujours été importante : Philippe Cognée, Cristina Iglesias, Wolfgang Laib et Giuseppe Penone.
La relation de l’omme à la nature apparaît comme un des sujets majeurs du XXIe siècle. La prise de conscience écologique à l’chelle planéaire qui a marqué ces deux dernières décennies bouleverse petit à petit nombre de systèmes de pensée dans des domaines aussi divers que l’économie, le social, le politique ou le culturel…Cette question du lien entre l’être humain et son environnement fait pourtant partie de notre hérédité première. Elle existait déjà au fondement des origines de l’humanité et surgit dès l’nstant où l’homo sapiens commence à conceptualiser ce qui l’entoure, à travers les dessins et les peintures rupestres.
Les quatre artistes présentés au musée de Grenoble, nés autour des années 1950 et déjà invités lors d’expositions monographiques, vivent et éclairent cette relation à la nature à travers diverses propositions plastiques sous des aspects résolument originaux et singuliers.
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Gilles Aillaud
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Marika Prévosto
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sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Pour Philippe Cognée, seul peintre de la sélection, le paysage apparaît dans son oeuvre en contrepoint des vues urbaines qui l’ont fait connaître, comme l’expression d’un chaos ordonné, à la fois lieu originel et vital en même temps que sauvage et menaçant. Avec son traitement de la peinture totalement original, qui associe et confronte l’assise objective de vues photographiques à une manière de peindre qui laisse la part belle au hasard et aux aléas d’une matière liquéfiée, l’ambiguïté des peintures de Cognée naît aussi leur pouvoir fascinatoire. Le visible n’apparaît plus ici que dans une indécision, un tremblement. Pour l’exposition, Philippe Cognée a sélectionné des tableaux issus de trois séries distinctes. Tout d’abord celle des Fleurs, un sujet classique par excellence et dont il tire une fantasmagorie à la fois effrayante et fascinante ; celle des Paysages ensuite, avec des forêts enneigées et des buissons de ronces qui le conduisent aux limites de l’abstraction ; celle des Châteaux de sable enfin, métaphores de nos civilisations aux fondations vacillantes et que l’eau et le vent emportent peu à peu…
Cristina Iglesias est considérée aujourd’hui comme l’une des figures les plus importantes de l’art contemporain espagnol. Son travail de sculpteur s’appuie depuis ses débuts sur des formes fortement architecturées qui se présentent comme autant d’invitations à des expériences sensorielles particulières. Dans des espaces auxquels on se confronte, que l’on côtoie, que l’on pénètre. Ils peuvent évoquer tant la nature que l’architecture, les deux se confondant souvent dans des constructions hybrides, réalisées avec les matériaux les plus divers, du bronze à l’albâtre en passant par le béton et le verre. OEuvre ambiguë, où le paradoxe se mêle au faux-
Wolfgang Laib, né à Metzingen, une petite ville du sud de l’Allemagne, se tourne très tôt vers les arts et les cultures orientales découverts lors de plusieurs voyages effectués avec ses parents (Turquie, Inde, Iran, Afghanistan…). Après un engagement dans des études de médecine, son diplôme obtenu, il préfère devenir artiste. Les matériaux qu’il choisit sont issus de la nature et les formes qu’il privilégie font référence aux civilisations anciennes du Moyen-
Benjamin du mouvement italien de l’Arte povera, Giuseppe Penone s’est vite imposé comme l’un des sculpteurs les plus importants de sa génération. Sa démarche s’appuie sur une connaissance intime de la nature et, avec des formes d’une rare puissance d’évocation, il révèle les liens fondamentaux de l’homme à son milieu d’origine. Dans un rapport fusionnel avec les éléments, il révèle les énergies qui traversent l’être humain et l’unissent de manière consubstantielle à son milieu d’origine, la nature. Il met aussi en évidence les correspondances profondes et souvent secrètes qui existent entre les différents règnes, le minéral, le végétal et l’animal. Son corps est l’instrument premier, avec lequel il entre en contact direct avec la nature, chaque sens en éveil, pour pouvoir percevoir et comprendre la réalité concrète des éléments. Des cinq sens, la vue et le toucher sont évidemment les plus sollicités, dans un mouvement qui conduit l’artiste à se saisir de manière physique des choses pour les inscrire par une opération de révélation dans le champ du visible. Pour l’exposition, Giuseppe Penone associe deux séries d’oeuvres. Les Gesti vegetali, des sculptures en bronze, à mi-
Commissaires : Guy Tosatto, directeur du musée de Grenoble et Sophie Bernard, conservatrice en chef pour l’art moderne et contemporain, musée de Grenoble
L’exposition est labellisée Grenoble Capitale verte de l’Europe
Exposition du 22 octobre 2022 au 19 mars 2023. Musée de Grenoble, 5 place de Lavalette -
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