Nicolas Floc’h, Récifs

Galerie Maubert, Paris

14.02 - 30.03.2019

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Communiqué de presse

Du 14 février au 30 mars 2019, Nicolas Floc’h présente avec Récifs pour la première fois dans une galerie parisienne - la galerie Maubert – un panorama de ses recherches menées durant la dernière décennie dans les fonds sous-marins. Elle fait suite à l’exposition "Glaz" développée en automne 2017 au Frac Bretagne.

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Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent

En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective parrainée par la Fondation d’Entreprise Michelin est la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées seront exposés au FRAC Auvergne.

Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-Paul de Vence. Tél. : +33 (0)4 93 32 81 63. Ouverture tous les jours de 10h à 18h.

Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.

Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-Sartoux. Tél. : +33 (0)4 93 75 71 50. Ouverture du mercredi au dimanche de 13h à 18h.

À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.

Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…

Exposition du 14 février au 30 mars 2019. Galerie Maubert, 20 rue Saint Gilles – 75003 Paris. Tél. : +33 (0)1 44 78 01 79. Ouverture du mardi au samedi de 13h00 à 19h00 ou sur rendez-vous.

Depuis longtemps, Nicolas Floc’h a fait de la transposition une méthode qui prend ici une nouvelle ampleur : le dialogue de l’art avec un espace-temps quasi inconnu, un milieu marin encore largement inexploré et le futur des espèces, humaines et non humaines. L’océan est la matrice de notre planète, actuellement très fragilisée, et depuis le 17e siècle par les Japonais, l’implantation de récits artificiels destinés à fixer la faune et la flore pour régénérer le biotope a été développée dans le monde entier. Nicolas Floc’h s’est intéressé à cette pratique peu connue et a développé une série de photographies documentaire des différentes structures utilisées, en constituant l’inventaire des années durant grâce à sa pratique de plongeur professionnel. Nicolas Floc’h a ainsi dressé un répertoire typologique des habitats marins, qui constituent parfois de véritables cités. Les séries de photographies fantomatiques noir & blanc évoquent des paysages sauvages, des montagnes, des jungles, des grottes…

Une autre partie du travail de l’artiste consiste à reproduire les figures de ces habitats insoupçonnés du public, géométriques et modulaires, ayant pour vocation de devenir des abris protecteurs. Il réalise lui-même des sculptures réalistes au 1/10ème de ces structures, en ciment lisse, après traitement en 3D et confection de moules. Nicolas Floc’h reprend également à la galerie Maubert son projet poétique sur la recherche de la couleur de l’eau animée par le plancton, le "glaz", mot qu’il a repris du breton pour évoquer cette couleur indéfinissable entre le vert et le bleu. Il utilise à cet effet un pigment bleu issu d’un phytoplancton, une cyanobactérie, pour recouvrir les murs qu’on lui met à disposition et que restituent assez bien ses photographies en couleur de la colonne d’eau. Il invite ainsi le public à se connecter avec l’océan et les origines du vivant que sont les phytoplanctons, bases de toute vie aux couleurs variables, qui, il y a des milliards d’années, en synthétisant la chlorophylle, ont transformé une part du CO2 en oxygène, rendant ainsi possible la vie végétale et animale.