Traduction du communiqué de presse E-
Matt Black and Rat est la première exposition personnelle d'Emily Wardill dans une institution publique en Norvège et sa plus grande exposition personnelle depuis quelques années. Elle présente deux nouvelles oeuvres cinématographiques ainsi qu'une nouvelle série de reliefs sculpturaux et des rayogrammes encadrés.
Pour cette exposition, la Bergen Kunsthall (en association avec le Museu Calouste Gulbenkian de Lisbonne) a commandé un nouveau film, No Trace of Accelerator (2017) qui prend comme point de départ le mystérieux incident d'une série de feux apparemment spontanés qui ont éclaté dans une ville française isolée au milieu des années 1990. La cause des incendies est restée inexpliquée pendant quelques mois, une période où toutes sortes de peur, de panique et de superstition ont saisi la petite communauté. Les incendies ont finalement été expliqués, mais la réaction des populations a fait l'objet d'une étude de cas sur l'amplification sociale du risque, rédigée par les anthropologues Marc Poumadere et Claire Mays.
En s'appuyant sur ses propres recherches sur les événements, ainsi que sur la structure et la psychologie des contes de fées et des histoires d'horreur, Emily Wardill utilise la figure du feu lui-
Est également présent dans l'exposition un autre nouveau film, I gave my love a cherry that had no stone (2016). Tourné à l'intérieur du Museu Calouste Gulbenkian, à Lisbonne, l'œuvre endosse une qualité quasi sculpturale -
© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2017. Tous droits réservés
Emily Wardill, No Trace of Accelerator (still), 2017. Comissioned by Bergen Kunsthall and Museu Calouste Gulbenkian, Lisbon, with funds from Arts Council Norway.
Exposition du 20 janvier au 26 mars 2017. Bergen Kunsthall, Rasmus Meyers allé 5 -