Archives expositions personnelles France

Archives expositions personnelles (U-V-W-X-Y-Z)

C’est à un voyage vers l’infiniment petit et à une méditation sur les origines astrales de la Terre que nous invite Edouard Wolton. L’artiste donne à percevoir par les sujets et le système d’organisation et de fabrication de ses oeuvres, les états des objets qu’il représente.

Wolton installe au centre du musée, sur une structure centrale tubulaire en aluminium poli, un assemblage inédit d’estampes devenant peintures nous faisant entrer dans l’épaisseur des minéraux et leurs logiques de constitution. Ces 18 panneaux partant de photographies de minéraux de la collection du Musée de Minéralogie, ainsi agrandis et magnifiés en quadrichromies de 1 m sur 70 cm, ont été retravaillés à l’encre et à l’huile. Par ailleurs des petites toiles colorées et figuratives rythment le parcours.

En photographiant les pierres de très près, le désir de l’artiste est d’entraîner le visiteur dans un voyage vers l’infiniment petit, menant vers des seuils qui pourraient évoquer les processus de formation de la terre. De loin on voit le minéral dans sa globalité mais de près l’agrandissement et les couches successives de peintures, d’encres, de gravures, et les dégradés de glacis créent des matières dans lesquelles se perdra la figuration pour aboutir à une création chromatique proche du domaine pictural. Le visiteur passe par une succession d’états à la manière des collectionneurs de Jaspes Paysagés ou de Jades d’Orient qui y trouvaient des paysages, des vallées, des grottes.

Par ailleurs, les tableaux, présents dans la première partie de l’exposition entretiennent un rapport étroit et personnel entre structure minérale et histoire de l’art alors que les toiles de petits formats, accrochées en tête des travées font apparaître les pierres comme des astres qui percent la nuit, comme les points de lumières qui surgissent lors de leur découverte dans les mines.

Depuis 2012, avec ses peintures de paysage, Edouard Wolton pose un regard subjectif sur la nature convoquant l’imaginaire, le romantisme et la science. Sa méthode vise à parvenir à une représentation symbolique figurative à partir de recompositions qui lui sont propres et qui prennent en compte autant les propriétés objectives des objets physiques que les connaissances qu’on en détient. Au moment de la création il procède par des synthèses mentales attachant une importance majeure à la notion de contemplation.

L’approche d’Edouard Wolton est poétique et empirique. Elle offre un regard sur la part minérale et la part astrale du monde organisé. Elle donne à percevoir la métamorphose lente, les imperceptibles changements de forme et de nature qui, partant des profondeurs du vivant, permettent aux minéraux d’être réinventés, et toujours inscrits dans notre contemporain. Au sein de ce lieu scientifique et classificatoire elle apporte la contrainte de prendre son temps pour laisser l’oeil s’habituer, entrer dans les formes, et basculer vers l’imaginaire.

Cette exposition présentée par le Musée de Minéralogie et la galerie Les filles du calvaire résulte d’un commissariat conjoint entre Anne-Marie Morice, directrice de Transverse, et Didier Nectoux, directeur du Musée de Minéralogie.

Edouard Wolton, Cosmos
Musée de Minéralogie MINES ParisTech, Paris
28.03 - 22.04.2017

 

 

 

 

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Le texte d’Anne-Marie Morice, co-commissaire de l’exposition

Du 28 mars au 22 avril 2017, l’artiste Edouard Wolton agence un dialogue entre matière et lumière dans la prestigieuse collection du Musée de Minéralogie qui, situé au coeur du jardin du Luxembourg, possède l’une des plus importantes et anciennes collections au monde de minéraux.

 

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Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent

En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective parrainée par la Fondation d’Entreprise Michelin est la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées seront exposés au FRAC Auvergne.

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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-Paul de Vence. Tél. : +33 (0)4 93 32 81 63. Ouverture tous les jours de 10h à 18h.

Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.

Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-Sartoux. Tél. : +33 (0)4 93 75 71 50. Ouverture du mercredi au dimanche de 13h à 18h.

À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.

Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…