17.03 -
Communiqué de presse
L’exposition personnelle de Vittorio Corsini, Tra voci, carte, rovi e notturni (Parmi les voix, les papiers, les ronces, et les nuits) ne présente pratiquement que des oeuvres nouvelles, avec une seule exception -
Des installations, des sculptures et une vidéo d’animation sont présentées dans cette exposition dédiée au paysage, qui ne se conçoit pas comme un paradigme pré-
L’intérêt de Vittorio Corsini s’est toujours porté au concept de la vie, à la dynamique la concernant à la fois dans l’espace privé et l’espace public et aux relations qui se créent entre les individus en ces lieux. Dans l’exposition, sa recherche est mise en lumière à travers son usage de divers supports et langages formels, et par la sélection de matériaux hétérogènes -
La voix enregistrée de l’écrivain italien Paolo Nori narrant une histoire spécialement écrite pour l’occasion sert de cadre à une oeuvre sur papier qui s’étend sur une grande partie de la surface des murs, montrant un dessin réalisé à la main du paysage des collines de Modène, où chaque présence humaine est précisée par les noms et surnoms de ses habitants.
Exposition du 17 mars au 10 juin 2012. Galleria civica, Palazzina dei Giardini, corso Canalgrande -
© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés
Le territoire resurgit encore dans Geographia, rendu cette fois sous la forme de lignes courbes tracées sur le sol avec de la sciure noire et blanche, formant une sorte de tapis, changeant à chaque fois qu’on le traverse, mais restant cependant toujours reconnaissable. Le trait qui « écrit » le paysage constitue également le sujet de la petite sculpture d’une montagne couverte de ruisseaux d’encre noire.
Alors que le verre et le métal font jouer l’oeuvre Risaia une fois encore avec une idée historique de la nature, Eros 10.5 et Eros 10.7 propose une lecture plus contemporaine où Eros apparaît dans le message coloré synesthésique confié aux lettres de néon enchâssées entre un buisson métallique et des roseaux faits du même métal.
Le dernier espace d’exposition présente une série de monochromes où chaque marque du paysage est éliminée, pendant que la baisse de lumière suggère une dimension nocturne profonde.
Commissaire de l’exposition : Marco Pierini