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Communiqué de presse

Le rapport à la nature est un axe essentiel du travail d'Olivier de Sépibus. Chacune de ses installations est construite en fonction du paysage, d'expériences de la montagne et de l'imaginaire qu'elles suscitent.

"Loin d'une vision catastrophiste, nous savons aujourd'hui que l'humanité est face à une situation inédite. Nous portons une responsabilité vis-à-vis du vivant avec lequel nous partageons la planète. Aucun décret, même divin, nous désigna comme omnipotent. Mon travail se situe sur une frontière entre l'humain et le non-humain car si nous savons ce qui nous sépare et distingue, je cherche au contraire ce qui nous unis et relie. Cette recherche ne peut se faire que sur un plan poétique dans lequel j'investis l'imaginaire de la matière, des processus naturels et d'une communauté du vivant." (Olivier de Sépibus)

L'exposition Un rien nous sépare traite de l'opposition très occidentale entre culture et nature. Trois axes mènent cette proposition. Les photographies de la série
Montagne défaite (2008), l'installation Bruissement (2011) constituée de trophées d'animaux du Vercors et un ensemble Un rien nous sépare (2011) constitué d'une vidéo et d'une scénographie des artifices utilisés pour la mise en scène de cette même vidéo.

La série de photographies
Montagne défaite est une déconstruction de la photographie de paysage pour déplacer et aiguiser notre regard, le rendre plus responsable. Le jeu de déconstruction se poursuit avec des installations proposées pour la première fois. Des animaux naturalisés se rangent derrière l'appel d'une cloche de prière, symbole du fait religieux propre à l'homme. Paradoxalement, les trophées rendent visible ces animaux chassés alors que notre société dissimule les abattoirs.

Quant à la mise en scène de Un rien nous sépare, elle relève du questionnement de ce qui anime l'homme moderne, d'un capitalisme débridé oublieux du fait animal. Entre jeu de rôle et réflexion scientifique, Olivier de Sépibus joue de nos sens et des archétypes bien ancrés, pour nous obliger à regarder le naturel comme un tout comprenant l'humanité.

Plus que de l'humanité versus l'animalité, la question du sauvage est au coeur de ce travail. Et la domesticité questionne l'homme dans sa vie quotidienne. L'artiste tourne autour du mythe de l'homme sauvage en créant son propre récit dans un contexte contemporain, pour mieux en extraire les absurdités.



 







Cette exposition entre en écho avec la manifestation "Fenêtre sur Combe Laval" qui vise à mettre en scène les paysages, et propose de voir autrement le territoire du Royans. Des artistes issus d'horizons différents créent des oeuvres contemporaines réalisées spécifiquement pour ce site exceptionnel.

Olivier de Sépibus intervient dans cet espace naturel remarquable, Combe Laval, dans le cadre d'une résidence de production et de rencontres avec des scolaires et ateliers picturaux locaux.

Olivier de Sépibus, Montagne défaite, 2008. Série de photographies couleur. 150 x 150 cm. Courtesy La Halle, Pont en Royans, © Olivier de Sépibus.

Olivier de Sépibus, Montagne défaite, 2008. Série de photographies couleur. 150 x 150 cm. Courtesy La Halle, Pont en Royans, © Olivier de Sépibus.


Olivier de Sépibus, Montagne défaite, 2008. Série de photographies couleur. 150 x 150 cm. Courtesy La Halle, Pont en Royans, © Olivier de Sépibus.

Olivier de Sépibus, Montagne défaite, 2008. Série de photographies couleur. 150 x 150 cm. Courtoisie La Halle, Pont en Royans, © Olivier de Sépibus.


  Olivier de Sépibus, Un rien nous sépare
   La Halle, Pont en Royans
  16.04 - 16.05.2011

© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés

Olivier de Sépibus, Un rien nous sépare, La Halle, Pont en Royans

Exposition du 16 avril au 16 mai 2011. La Halle Jean Gattégno. 38680 Pont En Royans. Tél.: +33 (0)4 76 36 14 82.