Archives expositions personnelles France
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«Le propos n'est pas de faire l'illustration de la mémoire de ce lieu, mais d'en faire le point de départ d'une nouvelle histoire inspirée des grands fonds marins : les abysses.» - Miguel Chevalier
Inspiré par les grands fonds marins qui occupent les deux tiers de la planète, l'artiste, pionnier de l'art virtuel et numérique, poursuit son exploration de la nature à travers le thème de la faune et de la flore sous-marine (algues, plancton, radiolaires, coraux...). Il explore sur un mode poétique et métaphorique la question du lien entre nature et artifice qui aujourd'hui coexistent et s'enrichissent mutuellement.
L'exposition Digital Abysses entre en résonance avec le lieu, à la fois minéral, aquatique et végétal. Elle crée la surprise au fil d'une déambulation entre rêve et réalité où les visiteurs sont immergés dans un monde étrange, empreint de mystères, à l'image des fonds marins, en grande partie inexplorés, qui représentent un territoire extraordinaire pour l'imagination.
L'exposition explore à travers le thème des Abysses notre relation avec le vivant, visible ou invisible. Questionnant la notion de vie artificielle, les différentes installations et œuvres interpellent sur la fragilité de ces écosystèmes et sur une biodiversité à préserver. L'exposition cherche à recrér les conditions d'une symbiose entre l'homme et cette nature aquatique rénventée.
Parcours de l'exposition
Radiolaires 2018. 50m x 3m
Installée dans l'entrée de la Base sous-marine, cette création lumineuse a pour point de départ l'observation du plancton animal microscopique, les radiolaires. Miguel Chevalier transpose ici la géométrie de ces formes extraordinaires dans l'univers numérique. Au sol, sur la longueur du couloir, sont projetés des radiolaires luminescents qui plongent dans les fonds de l'océan.
Atlantide 2015. Toile imprimée, 20m x 8m
Cette œuvre monumentale évoque l'Atlantide, île entre fiction et réalité qui aurait été engloutie lors de la protohistoire. Ce grand format renvoie à l'architecture de béton de la Base sous-marine et provoque un sentiment d'infini, qui attire dans les profondeurs inconnues.
Cabinets de curiosité 2018
Miguel Chevalier revisite le cabinet de curiosité des XVIe et XVIIe siècles, et propose quatre différents cabinets de curiosité contemporains composés de sculptures réalisés par impression 3D, vidéos, impressions numériques, tableaux en résine Dacryl, gravures et découpes laser... Ces œuvres s'inspirent de la faune et de la flore sous-marine, plus particulièrement des coraux, des méduses, du plancton animal microscopique, comme les radiolaires. Ces œuvres luminescentes, plongées dans l'obscurité entre réalité et fiction, mettent en scène une sorte de carnet de voyage imaginaire. Ces « merveilles » en tous genres provoquent surprise, fascination et méditation sur un monde recré de toutes pièces.
Forêt de kelp 2018. 14m x 11m
Aussi légère qu'aérienne, cette immense installation est suspendue au plafond telle une jungle d'algues de kelp luminescentes. Réalisée à partir d'un assemblage de 1 500 micro-structures fluo imbriquées les unes aux autres et éclairées aux ultraviolets, elle surgit de l'obscurité tel un rhizome de lumière.
Pixels liquides 2018. Installation de réalité virtuelle générative et interactive, 9m x 2,90m. Logiciels : Cyrille Henry et Antoine Villeret
L'oeuvre représente un univers liquide ou gazeux qui évoque les flux dégagés par les monts hydrothermaux (formations géologiques de cheminées dans les profondeurs des mers). Le délacement du spectateur crée une traînée de couleur sombre qui se mélange et fuse avec l'oeuvre avant de s'effacer lentement jusqu'au prochain passage du visiteur. Pixels liquides 2018 s'inspire de la peinture gestuelle des annés 50 où les artistes, tels Pollock, faisaient corps avec leur toile. Ici, ce sont les visiteurs qui font corps avec l'écran.
Pixels infini 2008 – 2010
Le parcours de l'exposition est ponctué d'oeuvres lumineuses en 2D qui invitent le visiteur àplonger dans l'univers infini de la lumière. Ces œuvres se composent de pixels mis en abyme par un double miroir sans teint. À l'inverse des recherches menés dans les annés 60 par des artistes tels Alain Jacquet ou Roy Lichtenstein, Miguel déeloppe ici une écriture non plus fondée sur l'agrandissement d'une trame de points offset, mais sur une trame de pixels. Il s'agit d'une approche spéifique de l'art numérique où le pixel devient l'élément de base tel une iconographie de notre société du 21e sièle.
Attracteurs étranges 2018. Installation de réalité virtuelle générative et interactive 6,90m x 2,90m. Logiciels : Cyrille Henry et Antoine Villeret
Attracteurs étranges est composé de volutes de couleurs captant le mouvement des visiteurs. Ces derniers viennent perturber et parasiter les courbes dansantes de l'oeuvre qui se reflètent au sol tel un miroir d'eau. Ces formes fluides évoquent la légèreté des algues et des méuses bioluminescentes qui flottent dans l'eau. Le temps semble suspendu.
L'origine du monde 2018. Installation de réalité virtuelle générative et interactive 12m x 5m. Logiciels : Cyrille Henry et Antoine Villeret
Cette installation s'inspire de la biologie, des micro-organismes marins et des automates cellulaires. Les déplacements des visiteurs créent des perturbations, des ondulations, dans la trajectoire de ces cellules. Les courbes sinueuses qui ondulent renouent avec les influences psychédéliques des annés 70 et perturbent les sens tels les vertiges des profondeurs.
Particules binaires 2018. 21m x 19m x 10m
Cette installation se compose de 1 et de 0 chromés, gonflés à l'hélium, flottant dans l'espace. Ces deux chiffres sont la représentation symbolique de deux états logiques de l'intimité du fonctionnement de la machine-ordinateur. Ces signes gèrent des milliards de données, trament notre environnement et constituent cette nébuleuse qu'on appelle l'information.
La vague des pixels 2018. Installation de réalité virtuelle générative, 4,50m x 3m. Logiciels : Cyrille Henry et Antoine Villeret
Cette projection est une succession aléatoire de différents tableaux graphiques multicolores composés de milliers de motifs en référence au monde numérique. Trames de pixels, symboles graphiques liés au digital (claviers d'ordinateurs, USB, ON/OFF, clés USB...) composent une vague aux mouvements plus ou moins lents. Cet univers fluide de flux et reflux perturbe les perceptions des visiteurs en créant la sensation d'un fond aquatique fluide vivant projeté sur ce socle de béton immergé dans l'eau.
Nouvelle Atlandide 2018. Installation de réalité virtuelle générative et interactive 3,60m x 9,50m. Logiciel : Claude Micheli
Cette installation représente une ville imaginaire engloutie sous les flots. Les bâtiments filaires qui la constituent se transforment constamment et défilent sans déut ni fin. Nouvelle Atlantide télescope les époques et projette le visiteur dans une architecture du cyberespace qui n'est plus qu'un immense réeau, impossible à parcourir et à connaître en totalité. Par le biais d'une interface via un iPad, le visiteur peut explorer différentes « villes », se déplacer dans toutes les directions. Entre fiction et réalité cette œuvre invite à lire et à vivre la ville autrement grâce à un imaginaire sans limites.
Digital Abysses 2018. Installation de réalité virtuelle générative et interactive 3 x 6m de diamètre. Logiciel : Claude Micheli. Musique : Michel Redolfi
Digital Abysses est une série de projections au sol telles des bulles d'eau. À la surface de ces tapis de lumière se développent en temps réel différents organismes virtuels – radiolaires, protistes, plancton... - qui régissent aux délacements des visiteurs comme pour insister sur l'action de l'homme sur la nature. Cette installation plonge les visiteurs dans un univers intriguant, amplifié par la musique du compositeur Michel Redolfi.
Fractal Seaweeds 2018. Installation de réalité virtuelle générative et interactive, 12m x 8m. Logiciels : Cyrille Henry et Antoine Villeret.
Cette installation s'inspire de la faune et flore sous-marine, comme les algues et les anémones. Des plantes aquatiques et des coraux géants de diverses couleurs et formes se génèrent aléatoirement à l'infini, et s'épanouissent avant de disparaître sous les yeux des visiteurs. Véritables « fleurs des mers », elles dévoilent des formes gémériques poussées àl'extrême. Cet univers aquatique intriguant réagit au passage du visiteur quand il se déplace, créant un étrange et mystérieux dialogue avec lui.
Communiqué de presse
Du 9 mars au 20 mai, Miguel Chevalier investit les espaces de la Base sous-marine de Bordeaux avec Digital Abysses. Cette exposition, la plus importante de l'artiste à ce jour, présente sur 3 500 m² plus de dix installations monumentales dont huit numériques, configurées à l'échelle du lieu, ainsi qu'un cabinet de curiosités de plus de 40 œuvres de différents formats.
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Gilles Aillaud
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Marika Prévosto
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sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective parrainée par la Fondation d’Entreprise Michelin est la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées seront exposés au FRAC Auvergne.
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-Paul de Vence. Tél. : +33 (0)4 93 32 81 63. Ouverture tous les jours de 10h à 18h.
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-Sartoux. Tél. : +33 (0)4 93 75 71 50. Ouverture du mercredi au dimanche de 13h à 18h.
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Exposition du 9 mars au 20 mai 2018. Base sous-marine, boulevard Alfred Daney – 33300 Bordeaux. Tél. : 05 56 11 11 50. Ouverture du mardi au dimanche de 13h30 à 19h.
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