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Communiqué de presse
La galerie Max Hetzler présente à Paris la première exposition personnelle de Jérémy Demester. Cet artiste explore la nature de l'art et sa relation avec les mythes fondateurs de notre monde : symbolisme, énergies, alchimie, destin, représentations sacrées ... Ses peintures et sculptures ne peuvent donc jamais être interprétées sur leur apparence car elles sont toujours porteuses de diverses significations , et parfois cryptées. Son travail, souvent le fruit d'une collaboration (avec des artisans, des enfants, des scientifiques, des philosophes et des amis, qui forment ce qu'il nomme La Demestria), évite d'être introverti et préfère s’ouvrir au monde.
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective parrainée par la Fondation d’Entreprise Michelin est la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées seront exposés au FRAC Auvergne.
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En référence à ses racines nomades, Demester se décrit lui-même comme un peintre gitan et une quête d'identité sous-tend son travail. En tant que descendant d'un ancêtre errant, qui a dérivé entre les continents, Demester est sans surprise influencé par une grande variété de cultures et de traditions. Son, envie de voyager héréditaire a récemment attiré l'artiste vers l'Afrique, où il a été invité en résidence à la Fondation Zinsou au Bénin - la connexion entre Demester et le continent africain est le mot Gypsy, qui trouve ses racines étymologiques en Egypte. Au cours de sa résidence à Cotonou, il a découvert une autre façon de se connecter au monde, grâce à la puissance de la magie, des rituels et des danses inspirées par un respect vif et des connaissances perspicaces de la nature, ainsi que par le monde des esprits. Demester a par hasard retrouvé cette même énergie particulière dans les danses des enfants du village. Il leur a donc demandé de tenir ses peintures tout en dansant, afin de permettre aux pigments naturels et d'huiles d'origine locale de s’écouler en adéquation avec ces forces incontrôlées. Le concept de «gravité» est rompu et le spectateur ne peut pas déchiffrer les mouvements précédant la création. Demester parle de l'absence de rationalité et de l'idée d'une « peinture sans vue ».
Dans l'exposition, trois œuvres métalliques constituent une sorte de point à mi-chemin entre la peinture et la sculpture. Agissant comme un contrepoint aux tableaux africains, cette série de «peintures holographiques» est issue de la série Vin d'Anjou, qui explore la notion de sang. Ici Demester explore la notion délicate de peau. Les trois œuvres adoptent la forme d'un sablier qui peut aussi être lu comme une forme anthropomorphique extrêmement simplifiée. Contrairement à ses peintures sur toile qui absorbent l'énergie, le métal réfléchit et diffuse ces forces transcendantes. Les peintures holographiques évoquent les variations infinies de teinte de la peau, et sont loin d'être monochromes: il n’existe pas de couleur unique qui puisse incarner avec succès la variété de tons de l'épiderme humain. Grâce à ces oeuvres, l'artiste vise à créer une relation physique avec la couleur: une vraie sensation tangible au lieu d'une image ou d'une teinte.
Jérémy Demester, Deh Deh, 2015.
Pigments secs et huiles naturelles sur toile, marouflée sur cadre d'ébène, 200 x 160 cm
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2016. Tous droits réservés
Exposition du 23 avril au 28 mai 2016. Galerie Max Hetzler, 57 rue du Temple – 75003 Paris. Tél. : +33 (0)1 57 40 60 80. Ouverture du mardi au samedi de 11h à 19h.