Archives expositions personnelles France
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Communiqué de presse
Présentée au musée des Arts Décoratifs dans les galeries de la mode Christine & Stephen A. Schwarzman pour une durée de cinq mois, l’exposition Iris van Herpen. Sculpting the Senses rend hommage à l’une des créatrices de mode les plus visionnaires de son temps. Pionnière dans l’usage des nouvelles technologies dans sa discipline, Iris van Herpen rompt avec les critères conventionnels du vêtement, ouverte tout autant aux savoir-faire artisanaux anciens qu'aux recherches prospectives.
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Gilles Aillaud
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Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective parrainée par la Fondation d’Entreprise Michelin est la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées seront exposés au FRAC Auvergne.
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-Paul de Vence. Tél. : +33 (0)4 93 32 81 63. Ouverture tous les jours de 10h à 18h.
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-Sartoux. Tél. : +33 (0)4 93 75 71 50. Ouverture du mercredi au dimanche de 13h à 18h.
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Allant du micro au macro, l’exposition questionne la place du corps dans l’espace, son rapport au vêtement et à son environnement, son avenir dans un monde en pleine mutation. La sélection de plus de 100 pièces de haute couture de la créatrice dialoguent avec des œuvres d’art contemporain, telles que celles de Philip Beesley, du Collectif Mé, Wim Delvoye, Rogan Brown, Kate MccGwire, Damien Jalet, Kohei Nawa, Casey Curran, Jacques Rougerie, ainsi qu’avec des pièces de design de Neri Oxman, Ren Ri, Ferruccio Laviani et Tomáš Libertíny, et d’autres provenant des sciences naturelles, des coraux ou des fossiles créant une résonance unique avec des pièces historiques.
Née en 1984, Iris van Herpen grandit dans le village de Wamel aux Pays-Bas, en osmose avec la nature et le monde du vivant qui sont, avec la danse classique et contemporaine qu’elle pratique intensivement avec sa mère, les éléments fondateurs de son rapport au corps et au vêtement. Après une période formatrice auprès d’Alexander McQueen et de Claudy Jongstra elle lance en 2007 sa propre ligne « Iris van Herpen » et défile pour la première fois à l'âge de vingt-trois ans lors de la Fashion Week de son pays natal. Quatre ans plus tard, elle devient « membre invité » de la Chambre syndicale de la haute couture, reconnue pour ses créations en 3D et l'usage de matières novatrices. L’année 2010 marque un tournant dans sa carrière, lorsqu’elle présente sa première robe faite en impression 3D issue de la collection Crystallization, actuellement conservée par le musée des Arts décoratifs. En 2012, le Groninger Museum lui consacre sa première grande exposition. En France, elle a été récompensée par le Prix de l’Andam en 2014.
Consciente des problématiques actuelles, elle favorise depuis ces dernières années des méthodes de fabrication écoresponsables, comme en témoignent certaines réalisations faites à partir de plastique recyclé ou de fèves de cacao imprimées en 3D. Pour sa collection « Earthrise », elle choisit de magnifier le plastique recyclé en collaboration avec l’artiste Rogan Brown. Aujourd’hui, Iris van Herpen est reconnue à l’échelle internationale comme l’une des créatrices de mode les plus originales et extraordinaires de sa génération.
Dans une approche holistique, Iris van Herpen s’intéresse à l’existence de toutes les architectures qu’elles soient naturelles ou artificielles, organiques ou humaines. Ainsi, les champignons, à eux seuls un monde à part du vivant, séduisent Iris van Herpen avec leurs tissages enchevêtrés de filaments de mycélium, tant par la beauté de leurs entrelacs que par l’intelligence de leur système constructif. Ode à la nature, ses collections telle « Roots of Rebirth » sont un hommage à ce réseau organique inframince et souterraine. Le rapport étroit à l’eau dans ses multiples états, sa capacité à se métamorphoser, liquide, solide, gazeuse, fournit à Iris van Herpen de multiples intuitions pour ses créations, de la minuscule goutte d’eau à l’immensité des océans, devenue le thème essentiel de sa collection « Crystallization ». Pour réaliser ses oeuvres aquatiques, elle utilise toute une panoplie de pratiques et de matériaux : verre soufflé au plexiglass thermoformé, découpe laser ou encore Suminagashi, technique japonaise de dessins marbrés à l’encre. Elle explore également les écosystèmes terrestres et marins, les qualités du vivant et ses interconnexions, ses architectures et textures. Ainsi, Célébration du gothique flamboyant, sa Cathedral Dress réinvente les codes du vêtement sur le corps.
Cette rétrospective consacrée à la styliste s’articule autour de neuf thématiques recensant l’essence même de son travail. Le thème de l’eau et des origines du vivant, omniprésents dans l’œuvre de la créatrice, inaugure le parcours. Sa dernière collection Carte Blanche, mise à l’honneur dans cet espace en dialogue avec l’œuvre Origins de David Spriggs, invite littéralement le visiteur à se plonger dans l’univers aquatique de la créatrice. L’eau est aussi abordée à l’échelle de l’immensité de l’océan avec la vague du Collectif Mé. Un espace dévoile les milieux naturels invisibles à l’œil nu, révélés au XIXe siècle par les planches de Ernst Haeckel ou encore par les modèles en verre exceptionnels de Léopold et Rudolf Blaschka. Des œuvres de Ren Ri et de Tomáš Libertíny, composées par des abeilles, dialoguent la fragilité de celles en papier de Rogan Brown.
Le thème du squelette est ouvert par la robe Skeleton, faisant écho au squelette hybride d’une oeuvre de l’artiste japonais Heishiro Ishino. La place du corps est également évoquée au cœur de réseaux organiques et architecturaux représentés par une robe métaphore d’une cathédrale gothique, mais aussi par le Gothic cabinet de Ferruccio Laviani ou encore par un documentaire de Yann Arthus-Bertrand et Michael Pitiot Terra, engagé sur la défense du vivant et les interconnexions de ses écosystèmes. Ensuite, le visiteur est invité à explorer le monde du sensoriel, avec notamment des photographies de Tim Walker, une œuvre de Matthew Harrison ou encore une spectaculaire projection de Renaissance Dreams de l’artiste Refik Anadol. Puis les ombres de la mythologie autour du thème de la méduse dialoguent avec des œuvres de Kate MccGwire, d’EcoLogicStudio, de Damien Hirst et une armure de Samouraï.
L’exposition s’achève sur une présentation des œuvres d’Iris van Herpen comme projetées dans l’immensité du cosmos. Ses robes y sont présentées dans une danse céleste, des corps flottant dans l’espace et le temps. Les œuvres photographiques de l’artiste Kim Keever, mais aussi des prises de vue de nébuleuses appellent à s’élever sans plus de frontières que celles de l’esprit et de son imaginaire, de l’âme et de ses voyages cosmiques.
Trois espaces viennent compléter le parcours : une évocation de l’atelier d’Iris van Herpen, un cabinet de curiosités présentant ses accessoires en regard d’éléments des sciences naturelles et de vidéos et des films des défilés de la créatrice. L’exposition est nimbée d’une composition sonore créée par Salvador Breed. Bien plus qu’une exposition dédiée à la Haute Couture, l’exposition « Iris van Herpen. Sculpting the Senses », invite le visiteur à un voyage immersif dans l’univers singulier et hybride de la créatrice.
Exposition du 29 novembre au 28 avril 2024. Les Arts Décoratifs, 107 rue de Rivoli - 75001 Paris. Tél. : +33 (0)1 44 55 57 50. Ouverture mardi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 11h à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 21h.
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