Ettore Favini, SunRa Marsèlleria, Milan

Ettore Favini, SunRa
Marsèlleria, Milan (Italie)

09 - 25.05.2012














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Communiqué de presse


« Dans le brouillard, le soleil devient blanc, il ressemble à un trou dans le ciel gris ». Bruno Minari


Après ses expositions Ogni cosa a suo tempo en 2011 à la Basilique Santa Maria Maggiore de Bergame et Walden Method en 2010 au MAR – Musée d’art de la ville de Ravenne, Ettore Favini présente une nouvelle série d’œuvres chez Marsèlleria à Milan.


Artiste manipulateur d’idées et d’objets, de pensées et d’espaces, Ettore Favini construit son travail dans une relation intime avec l’histoire et sa pertinence. Observateur et interprète du contexte social observé dans toute sa complexité et performeur dans l’espace public, il crée des œuvres et des installations d’une grande poésie à valeur symbolique. Ses interventions sont organiques, dans le sens où elles ne sont pas immuables et évoluent au fil du temps dans l’espace où elles sont actives.

Sans aucune modification mécanique, Favini interroge le temps, la mémoire et le paysage. Les rapports entre le temps, l’espace public et la nature sont en effet des thèmes récurrents de sa pratique artistique et son obsession du temps est constante.


L’origine de la nouvelle série d’œuvres de Ettore Favini pour Marsèlleria est le challenge d’offrir une tangibilité à un phénomène invisible, le temps, en lui donnant une forme, un récit, travail qui a duré un an.


Un an passé à observer l’étoile guide : le soleil.

Observer l’analemme solaire (le terme technique qui désigne le mouvement du soleil dans le ciel) amène une forme semblable à un 8, la lemniscate des mathématiques, le symbole de l’infini.

Depuis quelques années, Ettore Favini a utilisé des techniques conduisant à une incubation prolongée, afin de mieux « digérer » le processus de fabrication : pour cette série, Favini a orienté plusieurs appareils photo vers le soleil avec un filtre solaire spécial et pris une image chaque jour à la même heure, 12h15, suivant le calendrier, toujours avec le même cadre, avec le risque que cette longue expérience pourrait être détruite si un rayon de lumière filtrait à l’intérieur et brûlait le cadre.

Le résultat est un 8 suspendu dans un ciel noir, la forme de l’infini dans le vide, une forme qui dure depuis maintes années et qui continuera, déterminant le temps avec le calendrier.


A l’entrée de l’exposition se trouve SunRa, une œuvre sur toile et une action dédiée à Io che prendo il sole a Torino il 19 gennaio 1969, œuvre d’Alighiero Boetti. Les visiteurs y pénètrent dans un flux de formes et d’images, à travers une pratique où les éléments présentés ont été directement transformés par le soleil ou font référence à l’élément naturel. Une exploration des multiples aspects qu’elle peut supposer, également en relation avec l’histoire. Cette multiplicité se retrouve également sur le plan linguistique : la sculpture, le collage, l’installation sont chez l’artiste des médias en constante relation l’un avec l’autre.








































Exposition du 9 au 25 mai 2012. Marsèlleria, Via Paullo 12/A – Milan (Italie). Ouverture du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h, samedi et dimanche sur rendez-vous.











© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés

Ettore Favini, Io che prendo il sole a Torino il 19 gennaio 1969, 2012. Performance.


Ettore Favini est invité à Manifesta (Hidden Place and Identity ; commissaire : Michela Sacchetto) et à Futura Project à Prague. Il doit également effectuer une résidence à la Civitella Ranieri Foundation, New York/Umbertide (Perugia-Italie).


Ettore Favini, Io che prendo il sole a Torino il 19 gennaio 1969, 2012. Performance.

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