26.04-
Traduction du communiqué de presse e-
L’exposition Animisme chez e-
Dans cette nouvelle version de l’exposition, un ensemble d’œuvres explore ce qui constitue l’exact opposé de l’animisme et du subjectivisme avec des méthodes d’objectivation, de momification et de réification. A travers la manière dont les œuvres sont réalisées et installées selon un ordre spécifique lié aux savoirs, l’exposition étudie la manière dont les pratiques muséales participent à ces processus. Quelles sont les relations et les formes résultant de l’animation produites avec objectivité ? Les travaux de Chris Marker, Alain Resnais, Jimmie Durham et Natascha Sadr Haghighian montrent les zones cachées de la connaissance réelle reléguées au symptôme, au substitut de fiction ou à la fantasmagorie provenant de l’instabilité dans l’animation.
A travers des documents historiques, des films; des archives et des œuvres récentes de Marcel Broodthaers, Walt Disney, Daria Martin, Luis Jacob, Ken Jacobs, Tom Holert, Animism présente différentes perspectives sur l’animisme et l’ « enchantement » dans l’imaginaire moderne, explorant les formes de l’animation auxquelles nous nous identifions facilement comme purement imaginaires ou fictionnels transformés en leurs contraires.
L’exposition interroge la relation entre les frontières coloniales et les technologies de l’animation dans les médias tel le cinéma. Le film de Vincent Monnikendam, Turtlelike (1995) tente d’inverser les rapports de pouvoir inscrits dans les images prises entre 1912 et 1933 dans ce qui était alors les Indes néerlandaises. A travers une représentation de l’émergence et de l’activité capitaliste du monde colonial, le film propose un contre-
Animisme chez e-
Exposition du 26 avril au 28 juillet 2012. E-
© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés
Joachim Koester, To navigate in a genuine way, into the unknown necessitates an attitude of daring, but not one of recklessness (movements generated from the Magical Passes of Carlos Castaneda), 2009, film still. Courtesy of Joachim Koester and Galerie Giti Nourbakhsch, Berlin