Archives expositions personnelles France
Archives expositions personnelles (N-O)
Le texte de Catherine Pavlovic
Le Parc Saint Léger est heureux d’accueillir une nouvelle phase du projet Theatrum Botanicum, une recherche au long cours d’Uriel Orlow qui s’enrichit à chaque occurrence. L’étude prend forme à travers des modes aussi divers que le film, la photographie, le son ou encore l’édition, pour construire une sorte de theatrum mundi qui place la botanique comme un acteur central du monde.
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective parrainée par la Fondation d’Entreprise Michelin est la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées seront exposés au FRAC Auvergne.
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-Paul de Vence. Tél. : +33 (0)4 93 32 81 63. Ouverture tous les jours de 10h à 18h.
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-Sartoux. Tél. : +33 (0)4 93 75 71 50. Ouverture du mercredi au dimanche de 13h à 18h.
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 - 2017. Tous droits réservés
Partant du double point de vue de l’Europe et de l’Afrique du Sud, l’artiste explore les liens entre l’écologie des plantes et la construction de l’identité nationale. Les plantes endossent ici les rôles d’acteurs, de témoins ou d’instruments oeuvrant à l’organisation de l’espace, à la délimitation des frontières et, par conséquent, à l’établissement des territoires. Cet univers botanique permet ainsi de révéler ou de réévaluer des narrations politiques, sociales, économiques, mais aussi spirituelles.
L’exposition pose un regard sur l’histoire de l’Afrique du Sud, depuis la première vague de colonisation par les Néerlandais puis par les Britanniques, jusqu’au régime de l’apartheid et à la société contemporaine. L'histoire est reprise ici du point de vue des plantes en tant qu’agents de transmission, comme en témoigne la série de photographies qui donne son titre à l’exposition, dans laquelle les arbres sont choisis pour leur valeur de monuments témoins d’épisodes historiques précis. Ces arbres attestent aussi d’un modus operandi dans la colonisation des territoires qui passe par une forme d’inventaire des espèces indigènes et par une cartographie du terrain pour modifier le paysage primitif, tant de façon concrète que symbolique. La nomenclature et la classification des plantes relèvent d’un système et d’un contexte précis. Aujourd’hui, le système de Linné, qui classe et ordonne les espèces et qui est considéré depuis le 19ème siècle comme la nomenclature standard, a fait disparaître les noms indigènes. Si la connaissance nécessite de nommer les choses, Uriel Orlow reconstitue, dans une installation sonore, un dictionnaire oral de plantes dans plusieurs langues d’Afrique du Sud, les sortant ainsi du système rationaliste européen pour leur redonner une valeur d’usage originelle et peut-être plus spirituelle.
Les plantes médicinales et l’herboristerie tiennent une place centrale dans le projet. L’installation vidéo est constituée de trois films, dont un présenté pour la première fois. Chacun traite à sa façon les implications économiques mais aussi politiques des usages des plantes et leur application dans la sphère médicale. À la vidéo Muthi qui montre les pratiques rurales et urbaines des herboristes proche du documentaire, font face The Crown Against Mafavuke (« La couronne contre Mafavuke ») et Imbizo Ka Mafavuke (« Le tribunal de Mafavuke ») deux vidéos qui soulignent, au contraire, le travail de la mise en scène, représentant deux formes de procès et de tribunal. Tribunal qui est ici traité comme un théâtre, comme une autorité mise en scène et ritualisée. La première affaire prend place au Palais de Justice de Pretoria, où Nelson Mandela et ses camarades furent condamnés à la perpétuité et aux travaux forcés dans la prison de Robben Island. Le lieu n’apparait pas seulement comme un décor mais aussi comme un personnage symbolique dans ce procès des années 1940. L’accusation porte sur la pratique illégale de la pharmacie par un indigène qui se serait trop éloigné des traditions dans lesquelles on voudrait le cantonner. Le second procès, n’est pas moins ritualisé mais se détache de l’institution coloniale pour prendre la forme d’un théâtre populaire, d’un forum où sont exposés et débattus les problèmes de l’exploitation des plantes et des savoirs indigènes par les grands groupes pharmaceutiques dans notre monde globalisé. Si l’ensemble du projet s’ancre dans le contexte de l’Afrique du Sud, sa portée est plus générale, puisqu’à travers ces études de la botanique, Uriel Orlow nous parle des flux migratoires, de l’hybridation et de la pureté, toute relative, des espèces.
Exposition du 24 septembre au 10 décembre 2017. Parc Saint-Léger, avenue Conti - 58320 Pougues-les-Eaux. Tél.: +33 (0)3 86 90 96 60. Ouverture du mercredi au dimanche de 14h à 18h et sur rendez-vous.