Archives expositions personnelles France
Archives expositions personnelles (P-Q)
Communiqué de presse
L’exposition Empreinte du reste, volume du manque présente à l’Imagerie une cinquantaine d’oeuvres de Paul Pouvreau, depuis la fin des années 1990 jusqu’à aujourd’hui, offrant à la fois un parcours parmi les images et dans les images elles-mêmes. À travers ce large panorama de sa production, on perçoit comment l’artiste convoque dans ses photographies certains genres majeurs de l’histoire de la peinture (la nature morte, le paysage) ou les principes esthétiques de certains courants artistiques du XXe siècle (le pop art, l’art conceptuel). En émergent des compositions qu’on pourrait qualifier d’artisanales, sans qu’elles ne versent ni dans l’imitation ni dans la parodie.
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective parrainée par la Fondation d’Entreprise Michelin est la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées seront exposés au FRAC Auvergne.
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-Paul de Vence. Tél. : +33 (0)4 93 32 81 63. Ouverture tous les jours de 10h à 18h.
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-Sartoux. Tél. : +33 (0)4 93 75 71 50. Ouverture du mercredi au dimanche de 13h à 18h.
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Pour choisir ses matériaux de travail, Paul Pouvreau visite des espaces anodins souvent jugés comme peu dignes d’intérêt, comme les chantiers, les trottoirs, un grenier ou les environs de zones commerciales. Les objets qu’il insère dans ses compositions sont du même acabit, pour ne pas dire insignifiants : des meubles, des cartons, des journaux, des sacs plastiques. À partir de ces éléments, il élabore des visuels tant récréatifs que déroutants. L’incertitude naît des flux contradictoires qui sous-tendent ses photographies, réalisées à partir de matériaux usuels mais avec une très grande précision, toujours oscillant entre gravité, comique et poésie. En cela, le travail de Paul Pouvreau peut être comparé aux films du comédien et réalisateur américain Buster Keaton, qu’il affectionne particulièrement. On y détecte un même penchant pour l’instabilité, le déséquilibre et la surprise.
Depuis les années 1990, les photographies de Paul Pouvreau se nourrissent des empreintes de la société de consommation, souvent de contenants de marchandises – cartons et emballages – ou d’affiches publicitaires destinées à la promotion des produits destinés à la vente. Les logos et noms des marques sont faciles à repérer, tout en changeant d’aspect. Les sacs plastiques deviennent des bouquets de fleurs (série Les Invasives, 2018), les briques de jus de fruits et les paquets de biscuits des maquettes de cités rêvées (série Archi-comble, 2011-2012).
Pour réaliser ses compositions, Paul Pouvreau effectue des recherches et repérages précis en vue du cadrage souhaité. Il parvient ainsi à juxtaposer sur un même visuel des éléments placés sur différents plans pour leur apporter du sens. Des éléments imprimés publicitaires s’associent ainsi directement à des vues de paysage réel, leurs formes se prolongeant parfois l’un dans l’autre.
Que ce soit dans ses dessins — où il retravaille des pages de journaux et des dépliants publicitaires par remplissage — ou dans sa nouvelle série photographique où il transforme par des jeux d’échelle et de lumière des sacs plastiques en d’éloquents masques de tragédie grecque, c’est toujours le même plaisir de faire qui anime l’artiste. C’est ce plaisir de l’agencement et du façonnage qui lui permet de donner corps à des pensées et des formes, aussi fragiles soient-elles en apparence.
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 - 2022. Tous droits réservés
Exposition du 15 janvier au 26 mars 2022. L’Imagerie, 19 rue Jean Savidan – 22300 Lannion. Tél. : +33 (0)2 96 46 57 25. Ouverture du mardi au samedi de 15 h à 18 h 30, le jeudi de 10 h 30 à 12 h 30 et de 15 h à 18 h 30.