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Dominique Bailly, L'arbre qui court, 2013, Pécher, 270 x 290 x 260 cm

Communiqué de presse

L’oeuvre entière de Dominique Bailly s’est construite en osmose quotidienne avec l’environnement naturel. La sculpture en atelier et les interventions dans le paysage rythment son travail.


Depuis le milieu des années 80, où elle vivait au coeur d’une forêt, Dominique Bailly a toujours travaillé avec les arbres. D’abord avec de longues branches, souples, écorcées puis ployées, afin de créer des structures graphiques qui se développaient dans l’espace; ensuite avec des troncs abattus par la tempête de 1987, renvoyant à la dimension anthropomorphique de l’arbre ; les traces de la mutilation sont révélées par une série d’empreintes sur papier. Puis de gigantesques tronçons de séquoia qui, taillés, ont généré des sculptures de forme géométrique comme les sphères ou les cônes.


Elle aura travaillé toutes sortes de bois, dont elle s’attache à chaque fois à exalter, les aspects spécifiques.
















































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  Dominique Bailly, La vie secrète des arbres
  Salle de la Station, Cloître St Martin, Laon

  22.03 - 07.06.2014

Exposition du 22 mars au 7 juin 2014. Salle de la station - Cloître St Martin

Bibliothèque Suzanne Martinet

Abbaye Saint-Martin, rue Marcelin Berthelot - 02000 Laon.

Tél.: +33 (0)3 23 22 86 86. Ouverture du mardi au samedi de 13h30 à 18h.





Aujourd’hui, c’est l’arbre entier, fruitier ou d’ornement, qu’elle utilise. Ces dernières sculptures réunies ici nous racontent La vie secrète des arbres. C’est l’élan vertical qui caractérise l’arbre et L’arbre qui court en témoigne, bien qu’il ait la tête à l’envers!


Dominique Bailly aime les histoires, même si ses oeuvres abouties les évoquent le plus souvent avec distance, de façon à peine allusive. Pour elle, l’oeuvre doit déclencher un jeu de l’esprit entre la forme qu’elle présente et son interprétation.


L'utilisation quasiment exclusive qu'elle fait du bois souligne la force de relation qu'elle entretient avec la nature, une relation qui s'exprime tant dans toute une série d'interventions in situ que dans une production d'œuvres pleinement autonomes.


Dominique Bailly, L'arbre qui court, 2013, Pécher, 270 x 290 x 260 cm

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Dominique Bailly, La vie secrète des arbres, Cloître St Martin, Laon