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Daniel Buren, Cela va sans dire, installation in situ,  la Chapelle Jeanne d’Arc, Thouars

© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés

Communiqué de presse

La Chapelle Jeanne d'Arc de Thouars invite Daniel Buren à concevoir un travail in situ dans l'architecture néo-gothique de son espace d'exposition, afin d'établir un dialogue entre l'art d'aujourd'hui et ce bâtiment patrimonial.

Copie au 19ème siècle d'une architecture religieuse de la fin du Moyen Âge, la Chapelle Jeanne d'Arc de Thouars impose sa réalité spatiale, architecturale et historique. Commentaire d'un commentaire chaque fois recréé par les artistes qui l'investissent, la chapelle interroge et met en question la notion de patrimoine en se faisant chaque été laboratoire de formes, d'espace et de volumes.

Au fil du temps, une collection singulière de propositions artistiques in situ s'est constituée, que des publications gardent en mémoire, moins sans doute que les habitants de la ville qui découvrent chaque année avec curiosité les métamorphoses opérées sur leur chapelle qu'ils considèrent en effet comme un édifice symptomatique de la ville.

Dans l'ouvrage Mot à mot, il est écrit de Daniel Buren qu'il vit et travaille in situ. Pas d'autre lieu de travail pour ce très grand artiste que l'espace d'intervention dans sa plus extrême polymorphie. Des premiers affichages sauvages en 1967-68 aux dispositifs parfois complexes, souvent d'une évidente simplicité, qu'il développe dans l'espace extérieur ou intérieur, dans un lien étroit avec l'architecture, avec toujours "l'outil visuel" - des bandes verticales blanches et colorées de 8,7 cm de large, Daniel Buren s'est affirmé comme artiste des sites, des lieux et des espaces architecturaux, qu'ils soient privés ou publics.

A considérer le déroulement de son travail depuis les années 1960 jusqu'à aujourd'hui, où il déploie une infatigable activité à travers le monde, il était naturel, pour autant qu'il accepte de s'y intéresser, d'inviter Daniel Buren à investir un lieu d'exposition qui engage à ce point les artistes à réagir à ses propres spécificités.

Si la production de Daniel Buren est extrêmement riche et abondante, c'est la découverte d'un travail qu'il a mené au centre d'art Le Lait à Albi en 2008 qui a donné l'idée à l'équipe du centre d'art de l'inviter à la Chapelle Jeanne d'Arc. Certes, la situation était différente, mais dans une certaine mesure elle se rapprochait de celle de la Chapelle. Là, toutes les dimensions des anciens moulins avaient été magistralement prises en compte et traitées dans la proposition de Daniel Buren.

Accueillir Daniel Buren est donc un moment fort et attendu. C'est aussi une grande chance pour le public de Thouars et de sa région que de découvrir, dans une immédiate proximité, le travail et la démarche d'une des figures majeures de l'art d'aujourd'hui.







Photo souvenir Daniel Buren, Cela va sans dire, travail in situ, Chapelle Jeanne d'Arc de Thouars, juillet-octobre 2011.

Détail © Daniel Buren, / Adagp Paris

Exposition du 3 juillet au 23 octobre 2011. Centre d’art La Chapelle Jeanne d’Arc, rue du Jeu de Paume - 79100 Thouars. Tél.: +33 (0)5 49 66 02 25. Ouverture tous les jours sauf le lundi de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30.

  Daniel Buren, Cela va sans dire, installation in situ
  Centre d’art la Chapelle Jeanne d’Arc, Thouars
  03.07 - 23.10.2011