Traduction du communiqué de presse E-
L'EACC (Espace d’art contemporain de Castelló) accueille la première exposition personnelle en Espagne de l'artiste français Raphaël Zarka. Ce projet spécifique à l'EACC est coproduit avec BPS22, Musée d'art de la Province de Hainaut à Charleroi, en Belgique.
© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2017. Tous droits réservés
Né à Montpellier en 1977, et installé à Paris, Zarka appartient à une génération de jeunes artistes qui utilisent les formes trouvées comme matière première de leur travail. Et bien que le point de départ de son travail soit fondamentalement sculptural, il s'intéresse particulièrement à l'art dans les espaces publics et au défi qu'ils posent aux artistes, mû par sa fascination permanente depuis son plus jeune âge pour le skateboard et toute la culture qui l'entoure. Il a de fait développé cet intérêt dans différents essais sur l'histoire du skateboard, sur sa topographie et ses stratégies, et comment l'expérience du patinage dans les différentes sculptures urbaines et les espaces publics redéfinit ces lieux. En tant que tel, l'artiste aborde la pratique du skateboard comme une sorte de réécriture des espaces conçus pour un usage particulier, pour ensuite les transférer à sa pratique artistique. De cette manière, il réitère la même pratique qui avait auparavant alimenté son intérêt pour les constructions sculpturales abandonnées afin de leur donner de nouveaux usages.
Utilisant le concept de "sculptures documentaires" en ce qui concerne sa pratique, Zarka souligne son désir de travailler volontairement avec des formes préexistantes que l'on découvre, plus qu’aux formes inventées. À la manière d'un archéologue qui fouille un objet, l'artiste ne se soucie pas seulement de ce qu'il a découvert, mais aussi de l'endroit et de la manière dont il a été trouvé et de l'histoire qui l'entoure, et rend indistinctement son approche théorique à travers la photographie, la vidéo, la sculpture et le dessin.
écologie de la création artistique critique et contemporaine, son intérêt pour la réutilisation définit le rendu de ses sculptures "skateables", conçues à partir d'objets scientifiques par le mathématicien Arthur Schönflies (1853-
Dans son projet pour l’EACC, l'artiste transforme la salle d'exposition en un espace hybride où les skateboarders et les visiteurs doivent établir leurs propres cadres de cohabitation.
En parallèle, la série de photos Riding Modern Art qui illustre ce concept est exposée au niveau supérieur de la salle d'exposition. Ces photos, que l'artiste a extraites des magazines de skateboard, montrent diverses sculptures publiques utilisées par les skateboarders comme rampes, demi-
Exposition du 3 février au 21 mai 2017. Espai d’art contemporani de Castelló (EACC), Carrer de Prim, s/n -