11.09 -
Communiqué de presse
Secession propose pour la rentrée trois nouvelles expositions : Diana Al-
Diana Al-
Les sculptures, dessins et panneaux de Diana Al-
Sa dernière création exposée au Pavillon de Secession, The Fates (Le destin), développe davantage ces intérêts visuels, et se compose de trois grandes sculptures et de deux panneaux encastrés. S'inspirant d’œuvres de la Renaissance européenne et des peintures maniéristes, les interprétations tridimensionnelles d'Al-
Commissaire d’exposition: Annette Südbeck
Pulsion utopique -
Un projet de recherche par Ines Doujak et Oliver Ressler
En collaboration avec un groupe d'artistes-
Nous comprenons "l’Utopie" comme une alternative toujours incomplète, l'invocation dans le monde donné de quelque chose qui lui est incompatible et hostile, à des conditions données. C'est une négation du donné et la reconnaissance d’un "manque de quelque chose", mais aussi une affirmation nécessairement imparfaite de ce qui n’est pas encore.
Le projet est conforme aux projections utopiques qui servent les propos de la sécession et de la résistance à notre présent particulier. La version «négative» ou «critique» de l’impulsion utopique n'est pas juste une question de satire, ou l’inventaire de ce qui ne va pas dans le monde, même si cet inventaire pouvait changer les choses. L’utopie, c'est plutôt l'affirmation du non réalisée dans et contre le réel.
L’exposition à Secession Pulsion utopique -
Cinthia Marcelle : La poussière ne dort jamais (Dust Never Sleeps)
Pour son installation La poussière ne dort jamais (Dust Never Sleeps), Cinthia Marcelle transforme le cabinet graphique de Secession en une chambre déserte. Les murs et les planchers de la salle sont recouverts de poussière d'un noir profond qui rend les ravages du temps et du délabrement naissant distinctement visibles et palpables. Les visiteurs sont limités à un passage étroit défini clairement hors de l'installation de la couche épaisse de de suie; la démarcation définit à la fois aussi des espaces intérieurs et extérieurs. L'intervention a été inspirée par les recherches de l'artiste sur l'histoire de l'édifice de style Art Nouveau, qui a été frappé par une bombe pendant la Seconde Guerre mondiale et en grande partie détruit.
Cinthia Marcelle a souvent mis en scène des situations et des actions performatives dans les espaces publics pour intervenir de manière à transposer les actes banals en événements poétiques. La vidéo et la photographie lui servent de moyens artistiques de documentation. La ruine comme une allégorie de l'histoire loin de toute idée de beauté est un trope qu’elle déjà exploré dans la vidéo O Século (Le siècle, 2011, avec Tiago Mata Machado). Son travail se réfère également à la conception de Walter Benjamin de l'histoire comme un processus de déclin inexorable.
Commissaire: Jeanette Pacher
Expositions du 11 septembre au 2 novembre 2014. Secession, Friedrichstrasse 12 -
Cinthia Marcelle, The Tempest, 2014. Photograph. Courtesy of the artist.
© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2014. Tous droits réservés