Archives expositions personnelles France
Archives expositions personnelles (K)
Communiqué de presse
La galerie Les filles du calvaire présente un panorama du travail de Karen Knorr, dévoilant une sélection inédite de ses photographies les plus récentes aux côtés d’œuvres majeures extraites de ses séries historiques, rarement montrées depuis les années 1990, pour les faire connaître à de nouveaux publics. En trente œuvres clés, cette exposition propose un regard sur l’œuvre d’une figure emblématique de la photographie contemporaine. Par ses engagements politiques et artistiques, Karen Knorr a développé une œuvre singulière et critique dont la galerie souhaite souligner l’étendue.
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective parrainée par la Fondation d’Entreprise Michelin est la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées seront exposés au FRAC Auvergne.
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-Paul de Vence. Tél. : +33 (0)4 93 32 81 63. Ouverture tous les jours de 10h à 18h.
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-Sartoux. Tél. : +33 (0)4 93 75 71 50. Ouverture du mercredi au dimanche de 13h à 18h.
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Installée à Londres, Karen Knorr s’est fait connaître dans les années 1980. L’œuvre de la photographe s’est alors inscrite dans le contexte britannique en portant un intérêt profond aux débats critiques qui circulaient autour du postmodernisme et des féminismes en Grande-Bretagne. Mais elle a d’emblée orienté ses réflexions sur le post-colonialisme et sa relation à l’esthétique.
La photographie documentaire a une longue histoire en Grande-Bretagne, et l’on doit évoquer son contexte de remise en question et de réinvention à partir des années 1970. A la décennie suivante, le « nouveau documentaire » s'inspire des pratiques de l'art contemporain en orientant les notions d'authenticité et de vérité. Karen Knorr s’inscrit pleinement dans ce jeu où se mélangent une réalité précisément observée et des illusions pleinement décidées. Elle développe ainsi un dialogue critique et ludique avec la photographie documentaire en utilisant différentes stratégies visuelles et textuelles pour explorer ses sujets, qui vont de la famille (us et coutumes) à l'animal et sa représentation dans un contexte muséal.
Entre 1979 et 1985, elle examine dans des séries en noir et blanc associant souvent image et textes sarcastiques et humoristiques les valeurs patriarcales et conservatrices de la Grande-Bretagne, les aspirations, le style de vie et le système de classes britannique sous l'ère Thatcher, les clubs masculins de Saint James à Londres ou la propriété et le paysage frontalier écossais. L'utilisation de textes et de sous-titres apparaît comme un moyen de ralentir la consommation de l’image et d’offrir un commentaire sur les idées reçues qui minent la culture muséale et les Beaux-Arts. Avec la série Connoisseurs, entre 1986 et 1990,l’artiste s'intéresse à l'univers des collectionneurs d'art aisés de la fin du xixe siècle et à leurs activités compulsives et monomaniaques. Avec cette série, elle pénètre aussi dans l’espace muséal pour s’enquérir des idées reçues sur la beauté et le bon goût.
Karen Knorr poursuit ces stratégies dans ses collages photo d'animaux, d'objets et de modèles dans les espaces des musées et architectures officielles. On peut citer les séries Academies, Fables ou encore Monogatari. Ces travaux remettent cette foi en question l'autorité et le pouvoir des sites patrimoniaux en Europe, en Inde ou au Japon. La série India Song, un peu particulière, se démarque un peu en associant dans des montages (technique qu'elle a aussi utilisé ponctuellement dans les séries précitées, pour se moquer du réalisme des photos) des images d'animaux tels que des éléphants, des perroquets, des singes, des tigres, des antilopes, des grues cendrées, etc., à des intérieurs de lieux du patrimoine indien.
Exposition du 11 mars au 29 avril 2023. Galerie Les Filles du Calvaire, 17 rue des Filles du Calvaire – 75003 Paris. Tél.: +33 (0)1 42 74 47 05. Ouverture du mardi au samedi de 11h à 18h30.
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