Archives expositions personnelles France

Archives expositions personnelles (H-I)

Communiqué de presse

La Fat galerie est heureuse de présenter la première exposition personnelle d'Estelle Hanania, lauréate du Prix de la photographie du Festival de Hyères en 2006. Subtile mélange d'âpreté et de délicatesse, l'artiste nous entraîne dans un périple mystérieux. A l'occasion de cette exposition, Estelle Hanania présente près d’une vingtaine de photographies récentes déployée sur les deux niveaux de la galerie.

Le rez-de-chaussée accueille la série Demoniac Babble, un projet photographique/plastique sur le rapport exacerbé entre l’homme et la nature lors de rituels païens. En 2007, Estelle Hanania s’est rendue en Suisse dans une région montagneuse reculée pour y capturer des images ambiguës, questionnantes sur une nature incarnée au sens popre. Elle a suivi durant plusieurs jours un groupe d’un douzaine d’hommes aux costumes incroyables, qu’ils ont eux-même fabriqués patiemment durant les mois qui précèdent l’événement et les processions. Elle a ensuite côtoyé ce cortège mi-humain, mi-végétal dans leur marche rituelle de ferme en ferme, dansant, chantant jusqu’à l’épuisement.

Cet intérêt de la photographe pour les cultures et traditions populaires est également présent au travers de natures mortes réalisées sur plusieurs années. Surfaces organiques prêtes à nous absorber, objets de culte hybrides faisant référence à des rituels populaires, cet ensemble d’images dresse l’étrange documentation d’une civilisation aux traditions perdues.

 






 




  Estelle Hanania, Roam the Lands
  Fat Galerie, Paris
 20.03 - 10.05.2008

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Estelle Hanania, Roam the Lands, Fat Galerie, Paris

Exposition du 20 mars au 10 mai 2008. FAT GALERIE, 1 rue du Petit-Thouars - 75003 Paris. Tél.: +33 (0)1 44 54 00 84. Ouverture du mardi au samedi de 11h à 19h.

Au sous-sol de la galerie, Estelle Hanania présente une série d’images nocturnes intitulée Les douze nuits, où l’homme est encore une fois au cœur d’une cérémonie. Les personnages coiffés de chapeaux aux dimensions impressionnantes, éclairés de l’intérieur par des bougies, arpentent au pas de course un village autrichien. Ici les formes nous échappent et la danse envoûtante nous berce jusqu’au vertige. Des natures mortes viendront également nourrir ce travail et ouvrir de nouvelles pistes d’égarement à cette série d’images.