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Communiqué de presse
Inscrite dans le cadre de la Saison Tchèque et de la candidature de Clermont-Ferrand au titre de Capitale europénne de la culture, l’exposition itinérante Constellations organisée par l’association Clermont-Ferrand Massif central 2028 autour de l’oeuvre de Vladimír Škoda lie la République Tchèque, où il est né, Thiers, lieu de création de la plupart de ses oeuvres, et Clermont-Ferrand, qui met à l’honneur la culture tchèque dans toute l’agglomération clermontoise de septembre 2023 à janvier 2024.
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Gilles Aillaud
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Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective parrainée par la Fondation d’Entreprise Michelin est la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées seront exposés au FRAC Auvergne.
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-Paul de Vence. Tél. : +33 (0)4 93 32 81 63. Ouverture tous les jours de 10h à 18h.
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-Sartoux. Tél. : +33 (0)4 93 75 71 50. Ouverture du mercredi au dimanche de 13h à 18h.
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Un parcours de plusieurs volets d’expositions et d’oeuvres spécifiques se déployant en divers lieux sur les villes de Clermont-Ferrand et de Thiers offre une approche complète et rétrospective de l’oeuvre de Vladimir Skoda. Il aborde sa carrière dans toutes ses dimensions, des premières démarches conceptuelles aux réappropriations artisanales et aux explorations sur la matière et la sphère, jusqu’aux mises en abyme et aux métamorphoses provoquées par la surface réfléchissante du métal poli. L’oeuvre ne représente rien moins que le monde en s’appuyant sur les lois physiques de l’univers fait de formes et de mouvements sphériques, elliptiques et courbes.
Depuis plus de cinquante ans, Vladimir Skoda développe une oeuvre sculpturale majeure réalisée essentiellement à partir du métal, dont il a travaillé la matière en fusion dans des forges en consacrant son intérêt à la géométrie des formes et à son rapport à l’espace d’exposition. Dans les années 1970, ces expériences se faisaient à l’aveugle dans la lumière incandescente de la matière en fusion, rappelant la puissance énergétique des astres dont il n’a cessé de s’inspirer. Il s’intéresse ensuite à la dimension cosmogonique du monde, éprouvant une fascination pour les rapports entre microcosme et macrocosme. Le mouvement dans le geste du faire participe au processus de création de l’oeuvre jusqu’à son affinage dans la sphère miroir, reflet de l’environnement et de l’espace auquel il a consacré l’ensemble de ses recherches sculpturales à partir des années 1990.
Commissaire générale de l’exposition : Sophie Auger-Grappin, Directrice du CACIN Creux de l’Enfer
A Clermont-Ferrand, le parcours Corps Célestes et Mondes Renversés se déploie sur 3 sites extérieurs où les pièces de miroir entrent en dialogue avec deux bâtiments exceptionnels (les hôtels Fonfreyde et de Chazerat) et la rue du Terrail où Miroir du temps (Tournant) I est suspendu.
Corps Célestes et Mondes Renversés, du 28 septembre au 02 décembre 2023. Galerie Claire Gastaud, 5 et 7 rue du Terrail – 63000 Clermont-Ferrand. Tél. :+33 (0)4 73 92 07 97. Ouverture du mardi au samedi de 14h à 19h.
Dans son prolongement à la galerie Claire Gastaud, un certain nombre de pièces miroirs emblématiques sont présentées en contrepoint d’oeuvres significatives des périodes antérieures et esquissent les grandes étapes d’une exploration de la sphère depuis 50 ans. Ce sont des sculptures aux surfaces réfléchissantes ou aux noirs profonds qui se jouent de la perception visuelle des visiteurs et proposent d’accéder au monde renversé de Vladimír Škoda. Les globes deviennent des éléments de démultiplication de l’espace où les reflets poursuivent le visiteur qui s’y reflète et déstabilise son appréhension de l’espace. La perception du monde inclut cette multiplicité de perspectives et les anamorphoses que la sphère génère, amusent beaucoup l’artiste qui en recherche les effets par de multiples variations. L’oeuvre établit une relation unique entre le site et le regardeur qui n’est plus face à des volumes ronds, impénétrables, mais face au monde autour de lui dont l’image se révèle dans une nouvelle dimension.
Depuis plusieurs années, Vladimír Škoda associe sa recherche sur la sphère polie à de nouvelles préoccupations sur le convexe en abordant la géométrique non euclidienne et l’astronomie. Il s’intéresse aux mouvements pendulaires, aux déformations, au magnétisme, à la réflexion générée par les surfaces miroir et à ce qui a littéralement pour projet de faire oublier le caractère matériel de la matière. Surfaces polies ou non polies. Dans les unes, vient se refléter le monde extérieur et c’est alors que le visiteur se voit autant qu’il perçoit l’environnement. Dans les autres, c’est le noir de la matière et son opacité qui triomphent.
Explorations sphériques, du 13 octobre 2023 au 06 janvier 2024. Chapelle des Cordeliers, rue Sugny - 63000 Clermont-Ferrand. Entrée libre du mardi au samedi de 13h à 18h.
L’exposition présentée par le Conseil départemental à la Chapelle des Cordeliers aborde la boule comme lieu d’investigation formel où se nouent les énergies telluriques et la mémoire du métal chauffé à cœur, mais aussi toutes les recherches faites à partir de la sphère miroir ou noire, la tôle perforée, les boules magnétiques... De l’intérieur (1986) est une installation constituée d’une constellation de 21 éléments sphériques forgés déployés au sol. Provenant de son atelier de La Monnerie-le-Montel, un ensemble d’oeuvres varie autour de la sphère en diverses approches. Techniques, échelles formelles, réfléchissantes ou non, elles cohabitent au sol comme autant de pistes exploratoires opérant de constants allers et retours entre le microscopique et le gigantesque, entre ce qui relève de la matière et ce qui semblerait s’en extraire.
Vers la matière, du 13 octobre 2023 au 06 janvier 2024. Salle Gilbert-Gaillard, 2 rue Saint-Pierre – Clermont-Ferrand. Tél. : +33 (0)4 73 40 87 20. Ouverture du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, sauf jours fériés.
L’exposition Vers la matière est une traversée dans les étapes fondatrices de l’oeuvre de Vladimír Škoda, quand celui-ci concentre ses premières expérimentations sur un registre de formes élémentaires et fondamentales qui vont émailler son oeuvre jusqu’à maintenant. Il débute par une recherche sur le fil de fer qu’il soumet à de multiples manipulations. L’artiste tisse des canevas d’acier (Gant, 1973 ; Toiles/Cadres, 1974, Universalités, 1975) et amorce avec cohérence une épuration du sujet qui le fait glisser de la figuration à la quête d’une forme essentielle. Son intérêt se porte alors sur les relations d’équivalences entre les masses et la surface, la verticalité et la pesanteur, la relation du préfabriqué au façonné à la main. Dès 1975, il aborde la forge et souhaite désormais intervenir dans le corps du métal afin d’en façonner la surface jusqu’à glisser vers la forme absolue de la sphère (Géométrie non euclidienne, 1993-1994). Il s’agit à cette étape de saisir la puissance tellurique de l’oeuvre de Vladimír Škoda qui porte en elle une mémoire de la matière en fusion.
Une seule direction ? du 13 octobre 2023 au 06 janvier 2024. Hôtel Fontfreyde centre photographique, 34 rue des Gras - 63000 Clermont-Ferrand. Ouverture du mardi au samedi de 13h30 à 19h. Fermé dimanche et lundi.
OEuvre réalisée entre 2004 et 2009, composée de trois flèches usinées en acier dirigées vers le ciel et positionnées sur des bases évasées miroir dans la cour très ouvragée de l’Hôtel Fontfreyde.
Sans Titre (Sphère de Ciel - Ciel de Sphères) IV, du 13 octobre 2023 au 06 janvier 2024. DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, Hôtel de Chazerat, 4 rue Blaise Pascal – 63000 Clermont-Ferrand.
A l’hôtel particulier de Chazerat, où siège la Direction régionale des Affaires culturelles Auvergne-Rhônes-Alpes, Sphère de ciel (2002-2017) est installée dans la cour ovale si caractéristique de l’édifice. Sa surface parsemée d’ouvertures circulaires lui donne à la fois légèreté et densité visuelle en enveloppant le vide qui la traverse.
Géométries mentales, du 21 octobre 2023 au 07 janvier 2024. Creux de l’Enfer, site de l'Usine du May, 83 avenue Joseph Claussat - 63300 Thiers. Tél. : +33 (0)4 73 80 26 56. Ouverture du mercredi au dimanche de 14h à 18h sauf jours fériés.
En complément du volet Vers la matière présentée à la Salle Gilbert Gaillard à Clermont-Ferrand, Géométries mentales présente une série de sculptures forgées géométriques qui s’associent à la ligne du dessin au Creux de l’Enfer sur le site de l’usine du May, tandis que la sculpture Pyramide - don de l’artiste à la Ville de Thiers - sera inaugurée le 20 octobre place Antonin Chastel. Cette oeuvre permanente (1985-1995), qui sera installée face à la médiathèque explore les potentialités du matériau en prenant le volume comme constante et la forme comme variable. Elle aborde le principe de l’élévation par la contraction progressive en colonne des volumes empilés avec un mouvement symétrique entre l’intérieur et l’extérieur.
Né à Prague en République Tchèque en 1942, Vladimír Škoda fuit son pays en 1968 peu de temps avant l’invasion soviétique pour s’installer à Paris. Deux figures tutélaires ont marqué son enfance : son oncle forgeron et son beau-père, le peintre Josef Vacke. Pratique de l’art et du métal qui seront plus tard deux facettes essentielles et inaliénables de ses créations. Arrivé à l’École des Beaux-arts de Paris, il travaille dans l’atelier de César où il met à profit ses compétences de tourneur-fraiseur et détermine ses recherches plastiques en faveur de la sculpture métal. Durant ces années de formation, son champ d’études et de réflexions est double, intéressé par la théorie de l’art mais également par les sciences et l’étude précise des techniques et matériaux.
Vladimir Škoda voyage beaucoup, notamment en Italie, s’intéresse à l’Arte Povera italien et à l’avant-garde artistique. Passionné de mathématiques et d’astronomie, il réalise ses premières formes géométriques figurant des transformations sur du fil de fer ou différents gabarits de métallors de sa résidence à la Villa Médicis à Rome, entre 1973 et 1975. Il s’initie aux techniques de la forge manuelle puis découvre le travail au marteau pilon et engage une exploration inédite de la matière en fusion. Quatre ans après, en 1979, son oeuvre se concentre sur la sphère et sa portée cosmologique : ses boules en métal ou en acier mat ou poli, suspendues dans les airs ou posées en grappe au sol, rappellent des constellations.. Ses recherches sont remarquées à Thiers où il est invité à participer au Symposium de Sculpture métallique organisé en 1985. Il fait alors l’acquisition d’une ancienne usine d’estampage et de couteaux à La Monnerie-le-Montel à proximité de Thiers où il revient régulièrement pour y concevoir la majeure partie de ses pièces de grande dimension. Il est très rapidement attaché à la ville pour son artisanat et la présence avérée d’un alchimiste à la période médiévale, dont il perçoit le lien avec celui du forgeron dans leur façon d’opérer une transmutation de la matière. Au milieu des années 90, il introduit le mouvement dans ses sculptures, ses fameux pendules se reflétant dans des formes concaves ou convexes, leur acier poli miroir créant des distorsions des reflets et de l’espace. Tout à la fois sculpteur, scientifique, alchimiste, il partage aujourd’hui sa vie entre Prague, Paris et Thiers et continue d’exposer son travail dans de nombreuses institutions publiques internationales, des fondations et des galeries privées.
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