Communiqué de presse
Le Centre international d’art et du paysage de l’île de Vassivière accueille du 13 novembre 2011 au 26 février 2012 l’exposition personnelle Il vaut mieux éviter tout contact avec les formes de vie extra-terrestres de l’artiste japonais Shimabuku. « Shima » signifiant « île » en japonais, amène naturellement l’artiste à intervenir sur l’île de Vassivière pour clôturer de la manière la plus poétique qui soit la programmation du Centre d’art sous la direction de Chiara Parisi. Dans un esprit ludique, Shimabuku soulève des questions relevant d’une sagesse populaire intemporelle, voire de philosophie zen.
Shimabuku présente à Vassivière ses œuvres les plus récentes et de nouvelles créations. L’artiste crée des vidéos, des performances et des installations qui évoquent le quotidien et mettent en marche des relations complexes entre artiste, travail et public. Shimabuku nourrit son œuvre de petites histoires saisies ici ou là lors de ses nombreux déplacements. Ces histoires, à travers la performance ou l’organisation d’actions, mettent en scène des amis ou des inconnus, des animaux ou des personnages légendaires dans un univers de rêve, de magie, de poésie et d’humour. Un monde où les détails, le son des mots, l’origine des noms sont sans cesse convoqués et tissent ensemble un monde totalement singulier. L’artiste invite le public à s’engager dans des « situations » qui, racontées à d’autres personnes, deviennent fables, récits, histoires et peut-être même des événements.
Exposition du 13 novembre 2011 au 6 mai 2012. Centre international d’art et du paysage - Île de Vassivière - 87120 Beaumont-du-Lac. Tél.: +33 (0)5 55 69 27 27. Ouverture du mardi au vendredi de 14h à 18h, samedi et dimanche de 11h à 13h et de 14h à 18h.
Shimabuku, When Sky was sea, 2002
Shimabuku, Faire quelque chose que tu n’avais pas prévu, 2011. Production du Centre international d’art et du paysage de l’île de Vassivière. Courtoisie de l’artiste et Air de Paris, Paris. Photographie : Aurélien Mole
Shimabuku, Mon Professeur la Tortue. Production du centre international d’art et du paysage de l’île de Vassivière. Courtoisie de l’artiste et Air de Paris, Paris. Photographie : Aurélien Mole
Dans sa jeunesse, Shimabuku a souhaité devenir poète ou guide touristique. Persuadé que l’art ne doit pas créer à tout prix des œuvres mais plutôt susciter des rencontres, l’artiste est parvenu à combiner ses deux vocations. Le style ou le médium importent peu dans ses créations, son objectif premier étant de connecter les êtres. Au-delà de son aspect convivial, l’exposition qu’il présente dans l’île de Vassivière est clairement axée sur le paysage, résultant d’une observation de la nature qui devient l’occasion d’autant de leçons de vie. Le titre de l’exposition, emprunté au cosmologiste anglais Stephen Hawking, renverse la crainte de son auteur que les extra-terrestres puissent conquérir et coloniser la terre. Ici, l’artiste nous invite à nous ouvrir à ce qui déjà nous entoure du Terre, nos voisins, des animaux, avant de contacter des formes de vie extra-terrestres. Par exemple, dans le bois de sculptures, Shimabuku invite les visiteurs à partir à la rencontre des habitants de Vassivière : les animaux. Renversant l’image que l’on pourrait se faire d’un espace zoologique, l’artiste installe un panneau où on peut lire « Faire sourire les animaux » et propose que les humains se donnent à leur tour en spectacle aux animaux qui peuplent l’île afin de les amuser.
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Shimabuku, Il vaut mieux éviter tout contact avec les formes de vie extra-terrestres
CIAP de l’île de Vassivière - 13.11.2011 - 06.05.2012